Nancy, le 11 septembre 2016

Lors de la recherche d’un « nom » pour la préface de notre recueil 2016, un de nos contacts nous a permis d’entrer en relation avec Philippe Claudel, écrivain, cinéaste, membre de l’Académie Goncourt. Obtenir son accord a été une vraie chance.
L’idée a ensuite germé : le rencontrer.
L’occasion s’est présentée au salon « Le livre sur la place » à Nancy. Aussi, en ce dimanche ensoleillé de septembre, trois d’entre nous ont pris la route. Place des Carrières, sous un immense chapiteau blanc, à des tables alignées de chaque côté et en plein centre de l’espace, nous attendaient un grand nombre d’écrivains, chacun armé de son stylo, prêt à la dédicace. « Il sera là vers 15 h » nous dit-on… Politesse des rois, à 15 h 05, M. Claudel s’installait derrière son coin de table. Prendre la file, parce qu’il y a un sens de circulation… Les deux ou trois personnes nous ayant précédé semblaient prendre leur temps. Après tout, nous avions bien le temps !
A nous ! Notre présidente nous présente, et lui offre un exemplaire de notre recueil. M. Claudel nous a paru sincèrement heureux de le recevoir. Il a accepté très gentiment d’en dédicacer un exemplaire pour l’association. Une question m’a traversé l’esprit : trois stylos différents devant lui, qu’est-ce qui détermine le choix de celui à utiliser ? Car il en a d’abord pris un, l’a reposé immédiatement pour un autre… Pourra-t-il, éventuellement participer à certaines de nos actions, lectures publiques ou salons ? Il fallait poser la question, mais… de grands projets d’écriture l’attendent et il n’aura pas le temps. Dommage… mais il a déjà fait beaucoup pour nous ! Quelques autres dédicaces pour des cadeaux personnels. Et la photo souvenir.

salon-nancy-1salon-nancy-2
Dix minutes à peine, voilà, c’est terminé. Un court moment qui restera dans nos mémoires, que nous avons vécu comme un privilège.
Et pour la partie tourisme, nous avons fait un petit tour place Stanislas avant de rentrer. Parce qu’on ne peut pas quitter Nancy sans aller voir la place Stanislas, parait-il !